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Consultations médicales Prison P. de Monatélé

RAPPORT TRIMESTRIEL DES CONSULTATIONS MÉDICALES A LA PRISON PRINCIPALE DE MONATÉLÉ

Octobre-Décembre 2013

Rédigé par : Dr ABONDO FRANCOISE GRACE

Dans le cadre de la collaboration avec la FONDATION PROMESSES

INTRODUCTION

Dans le cadre de son soutien à la prison de MONATELE , la fondation Promesse s’est engagée à assurer aux prisonniers un bien être médical, spirituel, psychologique et matériel.

Sur le plan médical, son intervention est focalisée sur des dons de médicaments et des consultations hebdomadaires gratuites pour les prisonniers. Cette activité est rendue possible grâce au contrat élaboré avec un médecin de l’Hôpital de MONATELE.

Les objectifs de ce dernier sont :

  • Assurer une consultation hebdomadaire aux prisonniers malades.
  • Dépister et prendre en charge les maladies suivantes : épilepsie, tuberculose, diabète hypertension, VIH/SIDA , dermatoses…
  • Assurer un relais des cas à hospitaliser à l’Hôpital de District.

COMPTE RENDU DES CONSULTATIONS

Le présent rapport résume les activités consacrées à l’appui médical à la prison pour la période d’Octobre à Décembre 2013.

Les consultations médicales se déroulent sur une période de 2 à 4heures de temps, ceci en fonction du nombre de cas. Elles sont généralement matinales de 8H à 12H.

Un total de 90  malades ont été consultés avec une prépondérance masculine (8 femmes, 82 hommes).

Les pathologies les plus rencontrées sont : les affections respiratoires et les dermatoses cutanées prurigineuses (Figure 1).

Fig. 1 : PATHOLOGIES FREQUENTES

Les infections pulmonaires notamment les cas de pneumonie basale  et de bronchopneumonie sont les plus fréquentes, tous ces cas suspects de tuberculose. Un examen de crachats a été demandé à tous ces patients. Un seul a été réalisé faute de moyens financiers et s’est révélé positif. Le patient est actuellement pris en charge.

Les cas de paludisme n’ont pas pu être confirmés à la biologie faute de moyens financiers par les prisonniers. Ces cas n’étaient que des diagnostics de présomption.

Les dermatoses et la malnutrition viennent en 4è position. La gale est la pathologie cutanée qui domine suivie de l’eczéma de contact. Les cas de malnutrition étaient majoritairement rencontrés chez les patients tuberculeux et épileptiques.

Dans le cadre de la semaine internationale du VIH, un test de dépistage gratuit a été réalisé chez des patients volontaires dont 4 cas positifs et un cas confirmé sur une centaine de patients dépistés. Ces derniers ont été orientés vers l’ UPEC de Hôpital de District.

Les pathologies les moins rencontrées étaient : les maladies cardiovasculaires, pathologies oculaires…

CAS PARTICULIERS :

– 2 cas d’allergie médicamenteuse (SULFAMIDES) pris en charge avec succès

– 1 cas de cellulite géante de jambe chez un jeune âgé de 24 ans à prendre en charge urgemment et chirurgicalement

– 13 cas de hernie ont été détectés dont 1 cas d’engouement herniaire

Cette approche de consultation hebdomadaire semble être appréciée par les prisonniers et le personnel de santé de la prison. Les patients consultent spontanément et montrent un engouement significatif à ces consultations. Les effectifs ne sont pas significatifs car les cas simples sont généralement pris en charge par les infirmiers.

CONCLUSION

En résumé, le nombre de décès a considérablement chuté : un cas ce trimestre pour près de 8 cas le trimestre précédent. Ce dernier souffrait d’une bronchopneumopathie chronique et avait été abandonné par les siens d’où la difficulté dans la prise en charge hospitalière.

De même il est à noter une très bonne collaboration avec le personnel infirmier de la prison qui reste disponible et mobilisable en toute circonstance.

POINTS FORTS

– baisse des cas de décès

– carnets médicaux et médicaments gratuits mis à la disposition des malades

-participation effective du personnel et des malades

POINTS FAIBLES

– difficulté dans le diagnostic biologique des pathologies car nombreux sont les malades qui ne possèdent pas les moyens financiers pour payer leurs examens

-suivi des malades après la consultation médicale est inadéquat

– beaucoup de malade souffrent psychologiquement de l’abandon par leurs proches

-les médicaments de première nécessité sont en nombre insuffisant

SUGGESTIONS

– Améliorer l’approvisionnement en médicaments de la pharmacie

– renforcer l’aspect d’assistance sociale aux prisonniers

-Prévoir la dotation en microscope et réactifs afin que le personnel de la prison puisse réaliser les examens biologiques

– revoir à la hausse la ration des tuberculeux et des malnutris

-renforcer la prise en charge des dermatoses prurigineuses

Pathologies

Nombre de cas

Pneumonies 16
Paludisme 8
Dermatoses (gale) 6
Malnutrition 6
Entérocolites 5
VIH/SIDA 5
Asthme 2
Ulcères de jambe 2
Maladies psychiatriques 2

STATISTIQUES VIH PRISON PRINCIPALE DE MONATELE

Avril- Mai 2014

Nombre de patients testés Hommes Femmes
Nouveaux détenus  

36

35 1
Nouveaux cas

VIH +

3 1
Anciens cas VIH+ 215 12 2
Patients sous ARV 0 0
 Patients aux stades cliniques 3 et 4 4 0
 Décédés depuis Janvier 2014 4 0
 Total patients  HIV+ 17 cas
Population carcérale totale 420

NB: aucun des détenus n’est sous ARV  à ce jour. Pour cause : problèmes financiers d’où la difficulté de réaliser le bilan pré thérapeutique minimum pourtant subventionné, problèmes financiers pour remonter les patients surtout les cas les plus urgents (patients aux stades 3 et 4  OMS). Ces derniers présentent un mauvais état général et nécessitent une prise en charge appropriée avant de débuter trithérapie antirétrovirale.

RAPPORT TRIMESTRIEL DES CONSULTATIONS MEDICALES A LA PRISON PRINCIPALE DE MONATELE :

JANVIER-MARS 2014

Rédigé par : Dr ABONDO FRANCOISE GRACE

Dans le cadre de la collaboration avec la « FONDATION PROMESSES »

INTRODUCTION :

Dans le cadre de son soutien à la prison Principale de MONATELE, la « FONDATION PROMESSES » s’est engagée à assurer aux prisonniers un bien être médical, spirituel, psychologique et matériel.

Sur le plan médical, son intervention est focalisée sur des dons de médicaments et des consultations hebdomadaires gratuites pour les prisonniers. Cette activité est rendue possible grâce au contrat (Accord de Collaboration) élaboré avec un médecin de l’Hôpital de District de MONATELE.

Les objectifs de ce dernier sont :

  • Assurer une consultation hebdomadaire aux prisonniers malades.
  • Dépister et prendre en charge les maladies suivantes : épilepsie, tuberculose, diabète hypertension, VIH/SIDA, dermatoses…
  • Assurer un relais des cas à hospitaliser à l’Hôpital de District

COMPTE RENDU DES CONSULTATIONS :

Le présent rapport résume les activités consacrées à l’appui médical à la prison pour la période de Janvier à Mars 2013.

Les consultations médicales se déroulent sur une période de 2 à 4 heures de temps, ceci en fonction du nombre de cas. Elles sont généralement matinales de 8H à 12H.

COMPTE RENDU DES CONSULTATIONS

Les informations ci après font  état des données concernant le suivi des malades à la prison de Janvier à Mars 2014.

La population carcérale en fin Mars, bien qu’ayant diminué, est à prédominance masculine avec : 379 hommes, 28 femmes et 13 mineurs  essentiellement de sexe masculin. (Fig. 1)

Fig. 1 Répartition de la population carcérale selon le sexe

Un total de 58 malades a consulté le médecin et les  pathologies fréquentes  sont la gale et les entérocolites

Fig. 2 Pathologies fréquentes en consultation

La gale et les entérocolites sont en tête de liste suivies du paludisme, de l épilepsie et des caries dentaires.

NB : La population carcérale est fluctuante et tous les patients ne viennent pas en consultation, les cas simples étant gérés par le personnel infirmier ce qui explique la variation des données.

Nous avons fait état des pathologies prépondérantes à la prison de janvier à Mars (toute consultation confondue). Les pathologies les plus fréquentes sont la malnutrition, la gale et le VIH.

Une campagne de dépistage du VIH a été organisée au sein de la prison en Février et 270 tests ont été réalisés dont 20 positifs.

Une consultation a été faite spécialement pour la prise en charge de l’épilepsie. 13 cas ont été dépistés mais 6 ont pu être pris en charge les autres ayant été libérés (en faveur de la grâce présidentielle accordée par le Président de la République du Cameroun) avant réception du traitement.

Fig 3 : Pathologies les plus fréquentes à la prison

 

CAS PARTICULIERS

  • Crise hémorroïdaire chez une femme enceinte de 8 mois
  • 1 cas de varicelle
  • 1 cas suspect de cardiopathie hypertensive dont le diagnostic n’a pas pu être confirmé faute de moyens financiers

CONCLUSION :

En résumé, le nombre de décès a augmenté, malgré les efforts du gouvernement  et ceux très sensibles de la « FONDATION PROMESSES » qui, depuis le Mois de Janvier 2014, octroie dix (10)  sacs de riz essentiellement pour la nutrition des malades; malheureusement, tout cela reste insuffisant car la ration alimentaire doit être très variée  pour les malades.

Les consultations effectuées par le personnel de la prison sont journalières, les cas sévères sont ceux présentés au médecin ce qui explique la réduction du nombre de malades vus en consultation.

POINTS FORTS :

– Carnets médicaux et médicaments gratuits mis à la disposition des malades par la « FONDATION PROMESSES » ;

-Participation effective du personnel et des malades.

POINTS FAIBLES :

– Difficulté dans le diagnostic biologique des pathologies car nombreux sont les malades qui ne possèdent pas les moyens financiers pour payer leurs examens ;

-Ration alimentaire insuffisante, malgré les efforts très sensibles de la « FONDATION PROMESSES » ;

– Hausse des cas de décès ;

-Les médicaments de première nécessité sont toujours en quantités insuffisantes.

SUGGESTIONS :

– Améliorer l’approvisionnement en médicaments de la pharmacie ;

-Prévoir la dotation en microscope et réactifs afin que le personnel de la prison puisse réaliser les examens biologiques ;

– Revoir une fois de plus à la hausse la ration des tuberculeux et des malnutris ;

 

PLAN D’ACTION ANNUEL 2016

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Les prisons camerounaises sont gérées par l’administration pénitentiaire avec pour rôle de priver de liberté des individus ayant commis des crimes ou certains délits et de maintenir à la disposition de la justice des individus en attente de jugement. Le Cameroun compte un peu plus d’une centaine de prisons. Le constat général est celui des conditions de vie à quelques exceptions près, inhumaines pour les prisonniers. Les prisons sont en général surpeuplées et avec un budget limité pour prendre en charge les besoins de base journaliers des prisonniers.

Depuis quelques années, la fondation Promesse travaille avec la prison de Monatele afin de contribuer à l’amélioration des conditions des prisonniers tout en leur apportant l’amour de l’évangile. Située à 84Km de Yaounde, les conditions de la prison de Monatele bien qu’en cours d’amélioration, restent trèsprécaires pour les prisonniers. La prison compte environ 500 détenus en moyenne. Les infrastructures ne permettent pas une hygiène et salubrité, avec par exemple pas une hygiène et salubrité, avec par exemple  toilettes pour des centaines de prisonniers, des cellules surpeuplées et une prise en charge difficile des mineurs qui devaient normalement avoir des possibilités de réinsertion sociale en plus de leur incarcération. Ceci pose des problèmes de sante, de mal nutrition et de mauvaise réinsertion des prisonniers à leur sortie.

Les hôpitaux sont un lieu d’arrêt ou les malades, incapables de continuer leurs activités quotidiennes sont en plus dans la douleur et l’incertitude. Cet état les plonge dans un grand besoin non seulement émotionnel et affectif, mais aussi physique et social.

Afin d’atteindre ses objectifs, la fondation Promesse doit trouver des partenaires individuels, mais aussi des organisations qui partagent même causes avec qui s’associer.

Objectif global

L’objectif global de cette année s’insère dans la vision de la fondation Promesse : Apporter l’amour du Seigneur Jésus-Christ aux prisonniers et aux malades grâce à un évangile qui s’occupe non seulement de leurs besoins spirituels, mais aussi de leurs besoins physiques, émotionnels et matériels. Les établir dans une vie chrétienne qui leur permet de continuer à se développer durablement d’un point de vue spirituel et  physique.

Cet objectif se décompose en plusieurs grandes zones d’activités : Les prisons et les hôpitaux. Dans ces zones, plusieurs domaines d’activités ont été définis :

L’hygiène et salubrité

Certaines prisons et même hôpitaux ne disposent pas d’infrastructures de bases permettant aux malades et prisonniers d’avoir une vie décente et saine. De plus les infrastructures existant ne sont pas toujours maintenues dans un état permettant de résoudre les besoins prioritaire d’hygiène et réduire les risques de maladies.

La fondation promesse compte :

  • Améliorer l’accès aux ressources et installations d’hygiène, limitant les risques de santé (particulièrement le contact avec les facies humain)
  • Renforcer les capacités des pensionnaires et personnels de prisons afin d’améliorer la gestion et l’entretien des installations
  • Apporter du matériel de nettoyage
  • Apporter des vêtements propres, sous-vêtements, serviettes hygiéniques, etc…

L’eau et la nutrition

Beaucoup de problèmes de sante sont dues à un approvisionnement pauvre/inexistant en eau potable et à la malnutrition.

La fondation compte :

  • Permettre l’accès à l’eau potable pour les nécessiteuxen contribuant à la construction/installation de source d’eau potable à proximité
  • Améliorer la quantité d’eau potable en moyenne utilisée par jour et par personne
  • Améliorer les conditions de stockage d’eau
  • Améliorer l’apport en nourriture variée et suffisante afin d’améliorer la ration alimentaire par personne

Les soins médicaux

Que ce soit dans les prisons ou les hôpitaux, certains malades ne disposent pas de moyens nécessaires pour les soins de santé de base.

La fondation promesse compte :

  • Contribuer au diagnostic médical par des consultations de médecins
  • Améliorer l’apport en médicaments pour la prise en charge des malades en cours de traitement
  • Lutte contre le VIH et MST: réduire les risques de contaminations, prises en charge médicale et psychologique des personnes atteintes de MST/VIH
  • Améliorer les infrastructures/équipements

Les activités génératrices de revenus

Dans les prisons particulièrement, certains pensionnaires désœuvrés sont encore plus à risque de tomber dans le vice. Les activités génératrices de revenus peuvent à la fois fournir des moyens d’amélioration des conditions de vies des pensionnaires, mais aussi les équiper en compétences et expérience pour une réinsertion sociale grâce au capital et aux compétences acquises.

La fondation Promesse compte :

  • Créer des activités génératrices de revenus dans les prisons

L’accompagnement spirituel

Loin d’être un domaine à part, l’accompagnement spirituel est un domaine qui se croise  avec tous les autres domaines, car ceux-ci ont entre autre pour objectif de créer un environnement favorable à la prédication de l’évangile et aux affermissements.

La fondation Promesse compte :

  • Continuer d’animer les groupes d’étude bibliques de prisons
  • Conduire les visites d’édification dans les hôpitaux
  • Conduire des visites d’évangélisation dans les prisons et les hôpitaux
  • Faciliter la multiplication des librairies et bibliothèques

La réinsertion sociale et spirituelle (dès la sortie de l’hôpital ou de la prison)

La majorité des prisonniers une fois sortis ont des difficultés à se réinsérer socialement, du fait de leurs rejets, de la longue durée en dehors des contacts sociaux et du manque d’information etc…

La fondation Promesse se propose de :

  • Faciliter des programmes de formations pour prisonnier en voie de sortie afin de leur donner des compétences utiles
  • Créer des activités génératrices de revenus qui vont servir de champs d’acquisition d’expérience et de compétences pour les prisonniers tout en apportant un revenu
  • Préparation spirituelle des prisonniers en voie de sortie et mise en contact avec les églises locales prêtes à prendre la relève.

Mobilisation de ressources

La fondation Promesse est consciente de son besoin de partenariat compte tenu de l’étendue de la vision. Dans ce domaine, il est question de :

  • La recherche de financement interne et externe
  • La création des relations de partenariat avec les entités qui épousent une partie de la vision afin d’améliorer l’impact

PLAN D’ACTION 2016/2017 DU DEPARTEMENT SOLIDARITE DE NAHOMI :

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Les hôpitaux et les prisons camerounaises sont gérées par le ministère de la santé publique et l’administration pénitentiaire respectivement, avec pour but de définir et d’appliquer une politique de santé, et  avec pour rôle de priver de liberté des individus ayant commis des crimes ou certains délits et de maintenir à la disposition de la justice des individus en attente de jugement. Le Cameroun compte plusieurs hôpitaux et centres de santé, et  un peu plus d’une centaine de prisons. Le constat général est celui des conditions de ravitaillement de ces institutions sanitaires, et  de vie à quelques exceptions près, inhumaines pour les prisonniers. Les prisons sont en général surpeuplées et avec un budget limité pour prendre en charge les besoins de base journaliers des prisonniers.

Depuis une année, NAHOMI et sa branche de  la fondation Promesse travaillent avec les hôpitaux et  les prisons centrale de Yooundé-Nkondengui, et principale de Monatele afin de contribuer à l’implication de l’église, via NAHOMI à l’amélioration tant de nos institutions sanitaires que des conditions des prisonniers tout en leur apportant l’amour de l’évangile. Située à 84Km de Yaounde, les conditions de la prison de Monatele bien qu’en cours d’amélioration, restent très précaires pour les prisonniers. La prison de Monatélé par exemple compte environ 500 détenus en moyenne. Les infrastructures ne permettent pas une hygiène et salubrité, avec par exemple deux toilettes pour des centaines de prisonniers, des cellules surpeuplées et une prise en charge difficile des mineurs qui devaient normalement avoir des possibilités de réinsertion sociale en plus de leur incarcération. Ceci pose des problèmes de santé, de mal nutrition et de mauvaise réinsertion des prisonniers à leur sortie.

Les hôpitaux sont un lieu d’arrêt ou les malades, incapables de continuer leurs activités quotidiennes sont en plus dans la douleur et l’incertitude. Cet état les plonge dans un grand besoin non seulement émotionnel et affectif, mais aussi physique et social.

Afin d’atteindre ses objectifs, le département solidarité de NAHOMI, de par sa branche de la fondation Promesse doit trouver des partenaires individuels, mais aussi des organisations qui partagent  les mêmes causes, avec qui s’associer.

Par ailleurs, le département solidarité doit se pencher également sur les cas des veuves, orphelins, et sourds-muets.

Objectif global

L’objectif global de cette année 2016/2017 s’insère dans la vision de département solidarité : Apporter l’amour du Seigneur Jésus-Christ aux prisonniers, veuves, orphelins, sourds-muets et aux malades grâce à un évangile qui s’occupe non seulement de leurs besoins spirituels, mais aussi de leurs besoins physiques, émotionnels et matériels. Les établir dans une vie chrétienne qui leur permet de continuer à se développer durablement d’un point de vue spirituel et physique.

Cet objectif se décompose en plusieurs grandes zones d’activités : Les prisons, les orphelinat,  les hôpitaux, et autres. Dans ces zones, plusieurs domaines d’activités ont été définis :

L’hygiène et salubrité

Certaines prisons et même hôpitaux ne disposent pas d’infrastructures de bases permettant aux malades et prisonniers d’avoir une vie décente et saine. De plus les infrastructures existant ne sont pas toujours maintenues dans un état permettant de résoudre les besoins prioritaire d’hygiène et réduire les risques de maladies.

Le département solidarité de par sa branche de La fondation promesse compte :

– Améliorer l’accès aux ressources et installations d’hygiène, limitant les risques de santé (particulièrement le contact avec les facies humain)

– Renforcer les capacités des pensionnaires et personnels de prisons afin d’améliorer la gestion et l’entretien des installations

– Apporter du matériel de nettoyage

– Apporter des vêtements propres, sous-vêtements, serviettes hygiéniques, etc…

L’eau et la nutrition

Beaucoup de problèmes de santé sont dues à un approvisionnement pauvre/inexistant en eau potable et à la malnutrition.

Le département solidarité compte :

– Permettre l’accès à l’eau potable pour les nécessiteux en contribuant à la construction/installation de source d’eau potable à proximité

– Améliorer la quantité d’eau potable en moyenne utilisée par jour et par personne

– Améliorer les conditions de stockage d’eau

– Améliorer l’apport en nourriture variée et suffisante afin d’améliorer la ration alimentaire par personne

Les soins médicaux

Que ce soit dans les prisons ou les hôpitaux, certains malades ne disposent pas de moyens nécessaires pour les soins de santé de base.

La fondation promesse compte :

– Contribuer au diagnostic médical par des consultations de médecins

– Améliorer l’apport en médicaments pour la prise en charge des malades en cours de traitement

– Lutte contre le VIH et MST: réduire les risques de contaminations, prises en charge médicale et psychologique des personnes atteintes de MST/VIH

– Améliorer les infrastructures/équipements

Les activités génératrices de revenus

Dans les prisons particulièrement, certains pensionnaires désœuvrés sont encore plus à risque de tomber dans le vice. Les activités génératrices de revenus peuvent à la fois fournir des moyens d’amélioration des conditions de vies des pensionnaires, mais aussi les équiper en compétences et expérience pour une réinsertion sociale grâce au capital et aux compétences acquises.

Le département solidarité compte :

– Créer des activités génératrices de revenus dans les prisons

L’accompagnement spirituel

Loin d’être un domaine à part, l’accompagnement spirituel est un domaine qui se croise avec tous les autres domaines, car ceux-ci ont entre autres pour objectif de créer un environnement favorable à la prédication de l’évangile et aux affermissements.

Le département solidarité de par sa branche de La fondation Promesse compte :

– Continuer d’animer les groupes d’étude bibliques de prisons

– Conduire les visites d’édification dans les hôpitaux

– Conduire des visites d’évangélisation dans les prisons et les hôpitaux

– Faciliter la multiplication des librairies et bibliothèques chrétiennes

La réinsertion sociale et spirituelle (dès la sortie de l’hôpital ou de la prison)

La majorité des prisonniers une fois sortis ont des difficultés à se réinsérer socialement, du fait de leurs rejets, de la longue durée en dehors des contacts sociaux et du manque d’information etc…

Le département solidarité se propose de :

– Faciliter des programmes de formations pour prisonnier en voie de sortie afin de leur donner des compétences utiles

– Créer des activités génératrices de revenus qui vont servir de champs d’acquisition d’expérience et de compétences pour les prisonniers tout en apportant un revenu

– Préparation spirituelle des prisonniers en voie de sortie et mise en contact avec les églises locales prêtes à prendre la relève.

Mobilisation de ressources

Le département solidarité, de par sa branche de la fondation Promesse est conscient de son besoin de partenariat compte tenu de l’étendue de la vision. Dans ce domaine, il est question de :

– La recherche de financement interne et externe

– La création des relations de partenariat avec les entités qui épousent une partie de la vision afin d’améliorer l’impact.

 

 

 

Visite évangélique 07/2013

Prison Principale de Monatélé

Séminaire Vie Chrétienne

Visite évangélique du 20 Juillet 2013

N.B : La Fondation Promesses Cameroun a mis fin à sa collaboration avec le Département Séminaire Vie Chrétienne (SVC) en Décembre 2015

Discours de Monsieur le Président De La  « FONDATION PROMESSES », Département des SVC, à l’occasion de la visite d’évangélisation du Samedi 20 Juillet 2013, à la Prison principale de Monatélé, sous la présidence de Monsieur Le Préfet du département de la Lékié.

Monsieur Le Préfet du Département De La Lékié ;

Monsieur Le sous-préfet de l’arrondissement de Monatélé ;

Monsieur Le Président du Tribunal de Première et Grande Instance de Monatélé ;

Monsieur le Procureur de la république, près le Tribunal de Première et Grande Instance de Monatélé ;

Monsieur le Maire de la Commune de Monatélé

 Messieurs, Mesdames, chers Frères et sœurs en Christ, Révérends Pasteurs, et autres Amis présents ;

Je suis très content que vous soyez venus si nombreux à cette importante visite de la « FONDATION PROMESSSES/SVC » ici à la Prison Principale de Monatélé.

C’est un grand moment pour nous tous, et nous sommes émus de voir se réaliser un projet de collaboration qui nous tenait tant à cœur depuis l’année 2002 : Contribuer modestement à l’éducation biblique chrétienne et sociale des prisons camerounaises en général, et de la Prison Principale de Monatélé en particulier.

Depuis 35 ans, la « FONDATION PROMESSES/SVC », association internationale interdénominationnelle à but non lucratif,  par le canal de notre partenaire missionnaire, le frère Marc Aurèle ANDRE, enseigne sur la vie chrétienne dans la Francophonie Internationale, et au Cameroun surtout. Lui ayant parlé de la Prison centrale de KONDENGUI, il accepta en 2002 d’y aller pour enseigner le Séminaire Vie Chrétienne aux détenus. Dès lors presque chaque année, un groupe de détenus de cette institution reçoit ce cours, et en 2012, 181 détenus ont suivi cet enseignement, et le même nombre de détenus pourraient encore en bénéficier du 30 Juillet au 03 Aout 2013.

Depuis 2002, la Prison Centrale de KONDENGUI n’a pas connu de grèves de révoltes ou de violences importantes. Pourquoi, parce que les participants du Séminaire ont partagé avec leurs prochains les principes de vie qu’ils avaient reçus, les outils et perceptions spirituelles pour comprendre les chemins de Dieu pour leur vie. La providence divine nous a conduit sur le chemin de la Prison principale de Monatélé.

A la faveur d’une visite effectuée dans cette prison en Juillet 2012, nous avons constaté les difficultés liées aux conditions de détention des pensionnaires de ce pénitencier, en dépit des sacrifices consentis par les pouvoirs publics, et nous sommes proposé d’appuyer l’Etat en apportant des améliorations à ces conditions ainsi qu’au cadre de travail du personnel, et ce via un contrat de Partenariat signé de commun accord avec l’Etat depuis le mois de Mai 2013.

Dès lors, outre l’encadrement spirituel et social que nous apportons à tous les détenus tous les mois, nous leur apportons régulièrement des repas, et avons mis à la disposition  de la Prison Principale de Monatélé :

  • Deux (02) Moulins pour écraser les céréales, éléments essentiels de la ration pénale ;
  • Deux (02) Moules pour fabrique de briques de terre ;
  • Une (01) Tronçonneuse pour résoudre les problèmes liés au ravitaillement en bois de chauffage ;
  • Un (01) Stock important de médicaments de première nécessité de l’ordre d’un Million Cent Mille (1 100 000) Frs CFA.

Nous effectuons également le suivi des dossiers des détenus dans les greffes des tribunaux de tout le territoire national, et leur réinsertion sociale.

Nous ne nous sommes pas seulement contenté de nos propres libéralités, mais nous nous sommes proposé d’organiser un plaidoyer sur le cas spécifique de la Prison Principale de Monatélé auprès de nos partenaires et bienfaiteurs dont vous constatez la présence effective ici, avec pour souci d’évaluer, au regard de la convention de collaboration signée avec le gouvernement camerounais, le type d’appui à apporter.

Depuis l’année 2001, le « Séminaire Vie Chrétienne » est au service des chrétiens du Cameroun et souhaiterait être au service des autres chrétiens de l’Afrique francophone. Des milliers de chrétiens  du monde entier ont été bénis par ce Séminaire.

J’aimerais exprimer ma profonde reconnaissance à MARC Aurèle ANDRE qui enseigne ce Séminaire dans tout le Monde entier et qui a décidé de le faire tous les ans au Cameroun.

Un remerciement spécial au Pasteur Claude HURTEAU et au frère Paul Emile TREMBLAY qui ont accepté d’accompagner notre bien aimé frère Marc Aurèle ANDRE cette année, malgré leur programme très chargé.

L’organisation du Séminaire Vie Chrétienne au Cameroun devenant progressivement une affaire des Chrétiens Camerounais, nous louons l’initiative du Frère Marc ANDRE d’avoir encore poursuivi pendant trois jours cette année, les séances de « Formation des Enseignants Camerounais ».

Un grand merci pour le mot de bienvenue du représentant des détenus.

Un merci spécial à Monsieur le Régisseur de la Prison Principale de Monatélé, pour le merveilleux accueil à nous réservé, et surtout pour le fait qu’il ne ménage aucun effort pour nous encourager à atteindre les objectifs fixés bilatéralement avec le gouvernement.

Je vous supplie à prendre conscience que Dieu a des projets de paix, un avenir et de l’espérance pour nous, pour notre cher pays, le Cameroun. Alors je nous invite tous à nous approcher du Seigneur et à saisir ses promesses divines. Y aurait-il quelqu’un parmi les honorés invités présents qui n’ait pas encore saisi Sa main par la foi. Faites ce pas, et votre cœur recevra la paix, et votre vie prendra un sens, et notre pays pourra être béni à travers notre engagement pour Christ. Cela veut dire, que nous allons donner une impulsion à une nouvelle génération dont la culture sera celle du livre à travers le Livre des livres : LA BIBLE. Une transformation de nos cœurs, suivie par celle de nos vies manifestées par nos attitudes, nos actes et nos engagements pour Dieu en Christ, en L’aimant de notre être tout entier et en aimant notre prochain : tel est le principal objectif des « Séminaires Vie Chrétienne ».

Que la « FONDATION PROMESSES/SVC » soit en grande bénédiction à des milliers de chrétiens pour les aider à progresser dans la connaissance de leur Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, par la puissance du Saint-Esprit et dans la soumission à la Bible, Parole de Dieu, seule norme de notre foi. Qu’il soit aussi un phare à ceux qui cherchent le salut en Jésus-Christ, le seul Sauveur, « le Chemin, la Vérité, et la Vie » (Jean 14.6).

Dieu nous bénisse, nous, nos familles, nos églises, nos autorités et notre chère patrie, le CAMEROUN.

Avec toute mon affection en Jésus-Christ et celle de ma bien-aimée épouse Valérie qui me soutient fidèlement tout au long de notre modeste œuvre missionnaire.

Au nom de la Fondation PROMESSES et du Comité Spécial d’Organisation des SVC, je dis MERCI au SEIGNEUR, MERCI au frère MARC ANDRE, MERCI au Pasteur Claude HURTEAU, au frère Paul Emile TREMBLAY, aux Enseignants Camerounais et GRAND MERCI à vous tous ici présents.

LEONARD TCHAPMOU TCHEUNDJIO.

Président du CTO des SVC et Administrateur de la « FONDATION PROMESSES ».

Bibliothèque de Messa

Ouverture de la Bibliothèque de Messa

Octobre 2014

Déclaration d’ouverture de la Bibliothèque de Messa II

La vidéo intégrale

Précisions du Président de la Fondation Promesses Cameroun

Remise des diplômes aux détenus 08/2013

Prison Centrale de Yaoundé – Kondengui

Séminaire Vie Chrétienne

Remise de diplômes le 3 Août 2013

N.B : La Fondation Promesses Cameroun a mis fin à sa collaboration avec le Département Séminaire Vie Chrétienne (SVC) en Décembre 2015

Le Samedi 3 Août 2013, un vent de liberté a soufflé dans le coeur de certains détenus de la Prison Centrale de Yaoundé. A travers son séminaire, la Fondation Promesses a voulu restaurer leur dignité et leur permettre d’acceder à une liberté inaliénable, la liberté interieure sous le regard du Dieu Amour. D’après les témoignages, la moisson était abondante.

La Fondation Promesses garde l’espoir que d’autres aussi comprendrons que la prison n’est pas une fatalité, mais une épreuve expérimentale de laquelle peut jaillir une lumière qui ne s’éteint pas, celle de la conversion.

185 détenus ont ainsi reçu leur attestation de fin formation.

SVC 08/2012

Prison Centrale de Yaoundé – Kondengui

Séminaire Vie Chrétienne

Aout 2012

N.B : La Fondation Promesses Cameroun a mis fin à sa collaboration avec le Département Séminaires Vie Chrétienne (SVC) en Décembre 2015

A la prison centrale de Nkodengui ce lundi matin, il est 7h30 ; le CTO est déjà présent et les mouvements en prison ralentissent le début du séminaire. Il est 10h30 quand le frère HAMADOU Jean Paul introduit le SVC dans une salle bondée de près de 200 participants. L’organisation y est parfaite, les inscriptions se passent sous la supervision du frère Léonard  TCHAPMOU. C’est l’occasion pour nous de souffler un peu tout en évaluant notre bien aimé qui partage l’enseignement.

A la fin, nous nous retrouvons pour l’évaluation de la  journée. Le reportage est fait tout comme il a été fait dans les séminaires antérieurs, Guy Martial est tout simplement génial.

C’est épuisés et joyeux que nous achevons ce séminaire, les prisonniers sont émus, la preuve : leurs dons et remerciements à l’orateur qui lui-même découvre une famille immense et un ministère insoupçonné. Vivement que la grâce de notre Dieu nous ressource, car nous en avons besoin. C’est avec le SVC en prison que se clôt l’année 2012 ; retrouvons nous le 25 août pour la rencontre d’évaluation.

 

Remise de dons 11/2012

Visite à la Prison Principale de Monatélé

Remise de dons  – Novembre 2012

Cette visite était réservée spécialement à la remise de 02 moulins à écraser : l’un électrique et l’autre mécanique, de deux tronçonneuses, de deux moules à parpaings et d’un important don de médicaments, vêtements, chaussures, et enfin des dons alimentaires.

Remise de dons 09/2012

Visite à la Prison Principale de Monatélé

Remise de dons – Septembre 2012

« Les images sont au bas de cet article »

Participants :

Léonard TCHAPMOU TCHEUNDJIO, Pst Paul KEBEFA, HAMADOU Jean Paul, AHMADOU Emmanuel, Pst DJONOU Jean, Lydie BABOLA, Dr NZALI Bernard, ISMAEL Nathan, ADJIWO Michel, Pst MVOGO Placide, EBELA SEME Delphine (infirmière), BOUDIA Eric, BOLOU ZOUNON Simplice, NGUESSONG André Gérard, Mme NGUESSONG Antoinette, KETCHAP Rosalie, TCHAPMOU Valérie.

Acte 1.   L’an Deux Mille Douze et le Seize (16) du Mois de Septembre, les membres se sont rendus à la Prison Principale de Monatélé, pour une visite d’évangélisation.

Acte 2.  C’est à 11 H 30 que démarre le car et à 12H le véhicule du président à destination de la lékié à Monatélé.

Acte 3. Adoption du programme de la cérémonie ainsi qu’il suit :

  1. Arrivée de la délégation à la prison
  2. Accueil par le régisseur et son staff
  3. Prière d’ouverture par la sœur Lydie BABOLA
  4. Mot de bienvenue du régisseur
  5. Consultation des détenus malades par l’équipe médicale membre de la délégation
  6. Exhortation par le Pasteur Paul KEBEFA
  7. Mot du Président de la « FONDATION PROMESSES »
  8. Visite guidée
  9. Prière de clôture
  10. Collation + Fin de la visite

Dimanche 16 septembre une délégation de la fondation promesses\SVC S’EST RENDUE  A LA PRISON DE MONATELE SUR LA SUPERVISION DU RESPONSABLE Leonard  TCHAPMOU  18 PERSONNES FAISAIENT PARTIE DE LA DELEGATION DONT UN MEDECIN, UNE INFIRMIERE ET UN PASTEUR DE LA LOCALITE DE MONATELE.
                     Le REGISSEUR COMME A L ACCOUTUMEE EST PRESENT ET NOUS ACCOMPAGNE. CEST A MIDI PASSE QUE LA DELEGATION S’EBRANLE POUR MONATELE IL EST 14 H QUAND NOUS ARRIVONS ;  LA PREMIERE DELEGATION  EST ARRIVEE PLUS TOT ;  LE MEDECIN ET L INFIRMIERE SONT A PIED D’ŒUVRE,  RELAYES  PAR LES INFIRMIERS EN SERVICE A LA PRISON. PENDANT CE TEMPS,UN PROGRAMME SPIRITUEL SE PREPARE DANS LA COUR, LES PRISONNIERS SONT PRESENTS . COMME TOUJOURS, LEUR MINE LAISSE A DESIRER, ON PEINE A LES REGARDER DROIT DANS LES YEUX, LA GALE EST REPANDUE ;  C  EST AVEC BEAUCOUP DE COURAGE QUE NOUS PRENONS PLACE APRES UN MOT DE BIENVENUE DU REGISSEUR, SUIVI DU MOT DU RESPONSABLE  DE LA FONDATION PROMESSES . LA PRIERE D’OUVERTURE PAR LYDIE BABOLA,  LE MOT D’EXHORTATION PAR LE PASTEUR KEBEFA QUI TOURNE AUTOUR DE L’HISTOIRE DE ZACHEE. IL CONCLUT CE MESSAGE PAR L’APPEL ET PLUSIEURS MAINS SE LEVENT POUR REPONDRE A L’APPEL DU SEIGNEUR. UN TRAVAIL DE SUIVI EST MIS SUR PIED ;  3 ENCADREURS DES LE 26 SEPTEMBRE 2012  PRENDRONT LA ROUTE POUR LEUR SUIVI,  AVEC L’AIDE DES PASTEURS LOCAUX.  IL S AGIT DE BRIGITTE KEBEFA, DE ROSALIE Ketchap, et de Jean Djonou
          après l’exhortation une descente pour la visite des locaux de ceux des membres qui ne figuraient pas dans la première descente à Monatele. Ils visitent le local des mineurs celui des femmes et un autre local. Les mines atterres en disent long, ils n imaginaient pas l horreur ;  c est abattus qu’ils reviennent s’asseoir pour la remise des dons : 520 pains, un seau de 10kg de beurre, la littérature évaluée a 50000f, des livres scolaires, 6 cartons de savons et 3 grands sacs de vêtements usagés.
Le responsable des prisonniers réceptionne les dons et dit sa reconnaissance en donnant quelques doléances des prisonniers à savoir suivre leurs dossiers dans les instances judiciaires. Le responsable léonard  lui demande de présenter d’abord sa doléance à Dieu et que nous ne sommes que ceux que Dieu envoie.
Eric Boudia prie pour clore cette visite et nous sortons sous les demandes suppliantes des prisonniers ;  malheureusement nous sommes trop faibles et impuissants devant l’ampleur des besoins ; après une petite restauration avec le staff de la prison, nous prions sous la supervision de Jean Djonou et nous reprenons la route pour Yaoundé.  C’est presqu’à 19 heures que nous regagnons nos domiciles respectifs extenués, mais satisfaits d’avoir obéi  au Seigneur

 

Remise de dons 07/2014

Prison Principale de Monatélé

Séminaire Vie Chrétienne

Remise de dons le 12 Juillet 2014

N.B : La Fondation Promesses Cameroun a mis fin à sa collaboration avec le Département Séminaire Vie Chrétienne (SVC) en Décembre 2015

Projet Humanitaire 08/2012

PROJET HUMANITAIRE PAR FONDATION PROMESSES

SÉMINAIRE VIE CHRÉTIENNE

LA PRISON DE MONATÉLÉ, Août 2012

Le petit bus loué (14 places légalement) croule sous le poids des colis de vêtements, des chaudrons pleins de riz apprêté, de sauce et de plantain. Valérie, l’épouse de Léonard Tchapmou (président de Fondation Promesses), et Rosalie ont travaillé toute la journée précédente et toute la nuit pour trier les habits, et préparer ce repas pour 600 personnes. Quelle offrande au Seigneur ! Elles sont très fatiguées, mais elles veulent nous accompagner malgré cela.

Voici les fourneaux sur lesquels le repas a été préparé par Valérie Tchapmou et son équipe.  Ces fournaises sont chauffées à la sciure pour commencer, puis au bois. Un fourneau au gaz… est une de leurs prières.

Donc nous nous tassons dans cette carcasse motorisée avec des pneus lisses, et nous voici partis sous un crachin malveillant. Je crains la pluie. Ce serait une catastrophe avec tous ces cartons d’habits sur le toit du véhicule, couverts par un plastic trop petit.

Nous étions 12 avec le chauffeur.

Ordinairement, il voyage avec 18 personnes plus bagages sans souci du poids.

Il faut la foi en tout et partout.

Nous déchargeons devant l’entrée du bureau d’administration. Le régisseur vient nous recevoir tous ; c’est un geste que je n’ai jamais vu auparavant, et cela indique à quel point nous étions attendus. Il est désespéré.

Après les salutations et les rafraîchissements d’usage, nous nous réembarquons pour la préfecture où Monsieur le Préfet, en uniforme militaire, nous reçoit avec grande bonté. Il est aussi désemparé que le régisseur, visiblement troublé par ce qui se passe. Il ne ménage pas ses mots. « Les fonds gouvernementaux sont saupoudrés partout d’une manière insuffisante ; c’est-à-dire que nous ne pouvons rien améliorer, ni même entretenir ce que nous avons. Nous ne pouvons pas même acheter des bancs et des livres pour les élèves à l’école ! »  nous dit-il. Donc nous étions préparés à voir ce qui allait suivre.

Au Cameroun, l’administration des prisonniers passe par trois entités : l’exécutif du gouvernement politique, le militaire, et le département de la justice. Dans la prison de Monatele, (comme dans la plupart des prisons) le problème vient du département de la justice qui est beaucoup trop lent.

De tous les fonctionnaires, les juges sont de loin les mieux payés. Donc, ils n’ont aucun intérêt personnel à activer les choses. En plus, la majorité des juges reçoivent beaucoup d’argent pour acheter leur jugement. Donc, ils attendent jusqu’à ce que le montant soit assez haut. Les familles destituées dont un de leur membre est en prison ne le verront pas pendant plusieurs années. L’inventaire des prisonniers n’est jamais exact. Des dossiers sont « perdus » parfois.

Ce n’est pas que le département de la justice soit très occupé. Les personnes ne travaillent qu’une petite journée, mais les heures ne sont pas bien utilisées. Les procédures ne sont pas efficaces et ne suivent pas le bon sens des réalités. Les procédures sont très figées. A part les jours fériés, les ensevelissements de membres de la famille et de personnes importantes dans la tribu retardent les choses au moins cinq jours chaque fois, ce qui explique en partie cette lenteur. Donc, les retards sont sempiternels. Qu’un cas soit ajourné soixante-dix fois est monnaie courante.

Dans l’administration, en général, chacun ne pense qu’à soi, rarement au peuple qu’il représente et qu’il sert. De la vie humaine, des souffrances causées, des droits humains, on s’en fiche sauf dans les discours. « C’est l’Afrique ! » me répond-on partout. Mais en vérité, tout ce qui compte « c’est mon « argent ». (Juda n’est pas mort.) On vendra n’importe qui et n’importe quoi. Il y a des crimes horribles en toute impunité (rapts d’enfants, vente d’organes, trafic humain, armes, drogues, arnaques etc.). Tout ce qu’il faut c’est de « l’argent » pour acheter la liberté pour faire ce qu’on veut. Mais pour des crimes mineurs, et même pour rien du tout, on peut se retrouver derrière les murs pendant des années. Si quelqu’un veut mettre son ennemi en prison, avec de l’argent, il peut acheter la police pour l’arrêter et le mettre en prison sans dossier d’arrêt ou avec un faux sur base de rumeurs inventées. Il peut aussi acheter le juge.

Quoique la loi spécifie que la personne est innocente jusqu’à ce qu’elle soit prouvée coupable, c’est le contraire qui se passe. La loi précise que si dans six mois un prévenu n’est pas accusé par la cour, il peut s’en aller libre. Mais c’est lettre morte, car son dossier pourrit au département de la justice.

Sur le tableau, à l’entrée du bureau de l’administration carcérale de Monatele, je lis :

A la suite de cette ironie, allons voir la REALITE !

DROIT à LA DIGNITE

De retour à la prison, nous pénétrons dans l’enceinte par trois portes de fer. Tous les papiers sont en ordre. Un dais avait été aménagé dans la cours principale en terre battue avec les chaises et fauteuils de l’administration transportés auparavant, et tous les prisonniers nous attendaient, les femmes sur des bancs à gauche, et les hommes, 520 environ, debout, assis pour les plus âgés ou couchés pour les malades. Des visages tristes, hésitants, refusant l’espoir, des corps émaciés, de la malnutrition et des maladies partout. La prison avait été minutieusement balayée. Nous pouvions voir beaucoup de travail de préparation. Au centre de la cours s’entasse tout ce que nous avons apporté. Les yeux ne quittent pas ces colis, les chaudrons surtout. Mais qu’est-ce devant ces besoins ?

Beaucoup de ces hommes n’avaient presque pas d’habits ; ils étaient maigres et déprimés ; nous pouvions voir leurs côtes. Un ensemble musical nous accueille par des chants. Gros efforts pour remonter des espoirs trop souvent abusés. Nous prenons place sous ce dais. L’odeur d’égout me frappe immédiatement. C’est à couper l’appétit. Mais nous faisons comme si de rien n’était.

Le programme spirituel est fourni : En résumé, Léonard Tchapmou évangélise avec force sur Jean 11 : « Lazare était mort, et il sentait ; spirituellement, c’est la même chose pour beaucoup d’entre nous. Nos cœurs ont besoin de résurrection ». Les « Amen » pleuvent, et à l’appel, au moins cent quarante détenus et détenues répondent. Le travail de recensement se fait tout de suite. Il y a une soif spirituelle intense, un espoir d’amour, de respect humain.

Puis suivent les témoignages de la sœur Bernadette Ndegue-Belinga, de la sœur Brigitte Kebefa, et de la sœur Rosalie KETCHAP A YAKA. (voir prochaine photo) Cette dernière trouve un écho faramineux avec les détenus ; elle a apporté son message, déballé son cœur, rendu témoignage comme je n’en ai jamais entendu un. Les détenues étaient médusées par la vérité qu’elle leur a dit… chaque mot frappait son but sans en manquer aucun… et bien sûr qu’elle parlait aussi aux hommes. Dans cette société pourtant, une femme ne s’adresse pas aux hommes ; de culture, ils sont trop macho. Mais ils ne pouvaient pas s’empêcher de l’entendre, bien sûr ; tout d’abord, elle a une voix qui porte très loin, … et très profondément dans le cœur. Elle est aussi en formation pour l’enseignement du séminaire Vie Chrétienne aux femmes. Les applaudissements n’en finirent pas.

Ont suivi les mots du régisseur. Impressionnant ce que cet homme a communiqué. Nous en étions sidérés. Il a une foi très grande. Il a tout simplement avoué ses limites et qu’il dépendait d’un miracle de Dieu pour la suite. Il a invité tout le monde à prier tous les jours, plusieurs fois par jour pour ce miracle. Jamais nous n’avons entendu un régisseur parler comme cet homme, sans prétention, sans orgueil, mais de son cœur. Il souffre de devoir garder ces gens dans ces conditions.

DROIT A LA SANTE

Deux toilettes turques, bouchées ; pas de fosse sceptique derrière. La fiente s’écoule sous le mur d’enceinte. Il faut nettoyer ce caniveau chaque jour depuis l’arrière. Les excréments sont pellés dans un ruisseau qui irrigue des champs de maïs attenants. Ce maïs fait partie de la nourriture des détenus… Oui, c’est vrai.

Ce lieu sert pour 500 hommes (environ). Il n’y a pas d’eau pour se laver les mains une fois par jour par personne, pas de papier. La puanteur a tout pénétré, les murs, le plancher, partout. Les détenus doivent s’aligner pendant plus d’une heure le matin pour se soulager. Il n’y a aucun désinfectant, et l’eau courante de la ville est fréquemment coupée et surtout polluée.

Alors il faut aller la chercher dans des barils, et c’est très compliqué.

Imaginons l’humiliation pour ceux qui ont la diarrhée… oui, c’est vrai ! Je n’en dis pas plus…

C’est une indignité, et un lieu d’infections farouches.

DROIT AU LOGEMENT

Puis nous visitons plusieurs quartiers ; ils étaient bien ordre, considérant.

Les toits coulent lorsqu’il pleut… sur les couchettes, partout. La poutraison est pourrie. Aucun entretien depuis 33 ans. La première impression, c’est la chaleur de ces lieux, au moins dix degrés au-dessus de la température extérieure : un four humain.

Normalement, ils devraient être trente personnes, mais il y en a plus de cent. Ils ne peuvent pas dormir à plat ; seulement sur le côté, les uns contre les autres. Il n’y a que deux petites fenêtres sécurisées par un grillage et une porte de fer.

A 18h00, les détenus sont enfermés pour n’être libérés qu’à 7h00 le lendemain. Les toilettes consistent en un seau ouvert qu’il faut vider le matin dehors. Imaginons la puanteur des lieux.

Ces dortoirs sont organisés comme les négriers d’antan. C’est horrible, indigne, inhumain. Cela rappelle les camps de concentration de la 2ème guerre mondiale, …mais sans latrine.

Ceux qui ne peuvent pas payer pour un espace surélevé, couchent en bas. S’il y a un plancher, ils ont de la chance ; les autres sont à même le sol dans la vermine.

Toutes leurs possessions sont entassées dans des sacs en plastic qui pendent du plafond ou de la couchette en-dessus. Du toit pendent beaucoup de sacs, sous les couchettes, peu de sacs. Les choses étaient en bon ordre, mais je peux m’imaginer tout ce qui se trouve dans ces couvertures ; c’est impensable.

Ils sont entassés comme dans les bateaux pour esclaves du 16ème au 19ème siècle. Sur l’espace d’une couverture, 4-5 détenus sont couchés, sur le bois même. Ceux du bas sont souvent à même la terre et dans la vermine. La chaleur se monte à 45 degrés pendant la saison des pluies, et plus haut pendant la saison sèche. Il n’y a pas d’eau à boire, potable ou pas.

DROIT A LA VIE

X     Les chemises cachent la réalité

Nous avons vu plusieurs détenus comme cet homme (X) dans la photo précédente. Le budget journalier (Can$ 0,30 par personne (59 CFA), par jour) pour la nourriture offre à chacun une petite tasse soit de riz, soit de manioc, soit de millet, soit encore de maïs. Point de sel, point de gras. Le maïs doit être concassé, et ils ne peuvent pas en faire assez à la main pour cinq cents détenus. Le régisseur demande un moulin électrique. Cela aiderait déjà beaucoup. Mais ce n’est de loin pas suffisant.

L’administration centrale de la prison pense que pour les prisons de province, les prix de la nourriture sont meilleur marché. Ils allouent quatre fois plus aux prisons des grandes villes, soit Can$ 1.20 (240 CFA) par personne et par jour. Leur calcul n’est jamais vérifié. La nourriture en campagne n’est pas moins chère. Le riz est meilleur marché à Yaoundé.

Les détenus sont affaiblis faute de nourriture saine. Alors les maladies pullulent. En 2011, une épidémie en emporta 27 en peu de jours. Elle pourrait éclater de nouveau n’importe quand.

Elephantiasis. Cette jambe va grossir cinq fois encore si rien n’est fait.

L’infirmerie n’a pratiquement rien : pas de désinfectants, pas de bandes en suffisance, de compresses ; on pourrait tout mettre dans un sac d’écolier. Il n’y a qu’un seul lit dans cet endroit surchauffé aussi. Aussi, le garde qui a des notions de premiers soins, reste impuissant devant l’étendue et la complexité des maux qui existent. J’ai vu une plaie qui sera de la gangrène dans un mois. C’est à en pleurer ; je rage intérieurement. Le régisseur reçoit Can$ 0.03 par jour par détenu pour les soins médicaux. Que peut-il faire avec cela pour 500 personnes dans ces conditions ?

Nous avons vu un pied cassé avec des attelles le sécurisant. Pas d’argent pour des rayon-X, pas d’argent pour réduire la fracture, pas d’argent pour un plâtre, pas d’argent pour des béquilles. Cet homme souffre l’enfer. Les baguettes sont tenues par des pansements dégueulasses (excusez le terme faible utilisé). Sans argent, une personne malade crèvera sur les marches de l’hôpital, les femmes dans leur sang lorsque l’accouchement se passe mal.

Si cette jambe n’est pas soignée, dans quelques semaines, l’os sera infecté et la gangrène s’installera.

Le détenu mourra de cette blessure dans des douleurs atroces.

Toutes les semaines ou deux, un détenu meurt des conditions de « vie » dans cette prison. C’est une atrocité.

L’institution ne reçoit aucun savon lessive, aucun désinfectant, aucun produit contre les insectes ou la vermine, pas de chaux pour les latrines : rien. Nous avons apporté une caisse de savon rouge contre la galle : 240 morceaux qui seront coupés en deux. Il faudra en rapporter dans un mois. C’est une goutte dans l’océan.

Le quartier féminin n’est pas meilleur. C’est la destitution totale. Une toilette turque sans porte, sans rideau. L’indignité humaine pue partout. Le dortoir de ces femmes, (27 personnes et un bébé) à part un couloir d’accès de 40 cm de large, n’a aucune séparation d’un matelas à l’autre. Mais c’est moins mauvais que chez les hommes. J’ai vu de l’eau dans des seaux. A conclure que l’eau courante ne « court » pas souvent. Il y avait quelques habits qui séchaient sur des ficelles courtes. Il y a un bébé qui est né en prison. Que mangera-t-il ? Pourquoi est-il là ? Qu’est-ce que sa mère a commis ? Qui l’a rendue enceinte ? Pourquoi ? Le quartier féminin mesure 10 mètres sur 6 : 27 personnes.

Sommes-nous sans espoir? Non. En Jésus, nous sommes puissants dans notre impuissance. Jésus est notre réponse. Prions pour que cette horreur soit connue et que des cœurs remplis de l’amour divin sans prétention viennent nous aider. NOUS SOMMES TOUS les gardiens de nos frères.

Sont-ils nos frères ? Oui ! Lorsque l’évangile a été prêché, 140 hommes et femmes ont répondu à l’appel. Cela change toute la donne maintenant.

Voilà l’entrée vers LA MORT

Le régisseur qui connaît les 90 institutions carcérales du pays nous a dit que la prison de Monatele est la pire qu’il ait vue dans le pays. Nous avons vu des choses que n’imaginions pas et que nous n’osons pas montrer. C’est dur, oh oui, très dur de voir et sentir des personnes oubliées ainsi, des pères, des mères, des enfants. Environ 10-15% des prévenus sont enfermés alors qu’ils sont innocents. Sur les 500 et quelques détenus, 335 sont des prévenus, dont 200 pour de petites offenses ou rien du tout. Plusieurs sont là, dénoncés par des gens qui mentent. Les gardes extorquent le peu qu’ils reçoivent et les visiteurs aussi. La justice se remplit les poches. Satan règne.

Le gouvernement ne fera rien de plus qu’il a fait depuis le début. La charte des droits humains ? C’est une plaisanterie. Elle ne sert que pour des officiels à voyager dans de grandes conférences internationales à Genève et New York, et dépenser des dizaines de milliers de dollars de recettes publiques en première classe et dans des hôtels à cinq étoiles sans compter les agréments…

Et nous, les chrétiens… ?

Le 20 juillet

Cet après-midi, le comité du séminaire Vie Chrétienne se rassemble à 15h en session extraordinaire pour faire le point avec les estimations déjà soumises par le régisseur de Monatele. Nous voulons faire un appel à toutes les églises que nous pouvons atteindre pour distribuer des projets pour lesquels chacun peut s’engager pour un pourcentage. Priez pour que nos se réveillent et répondent non pas aux besoins, mais à Christ. …J’étais en prison et vous m’avez visité… Mat. 25.

Nous voulons commencer dès octobre d’une manière concrète avec ce que nous aurons reçu. C’est le plus gros projet humanitaire que nous n’avons jamais eu devant nous.

« Seigneur nous crions à toi pour tes enfants dans l’oubli le plus complet ! »

 

Le régisseur de Monatele, nous a dit que plusieurs ONG sont venues voir, ont fait des reportages, mais pas un sou contribué n’a aboutit aux besoins des détenus de Monatele en fin de compte. Ils ont été dépensés ailleurs. Le reportage a été fait pour exciter la générosité, mais l’intention de ces organisations n’était pas droite. Le régisseur s’est senti trahi chaque fois. Dès lors, il est super prudent. Pourtant, lorsqu’il nous a dit « au revoir », il avait compris la sincérité de notre groupe. Quelle porte ouverte de la part du Seigneur !

« Revenez souvent », a-t-il recommandé. Nous pouvions sentir son coeur.

Le régisseur nous a raconté comment il a déjà renvoyé des gens qui venaient sous de fausses prétentions ou sans autorisation officielle. Il y en a chaque semaine ; des soi-disant chrétiens, même des pasteurs (que nous connaissons). Il faut être très prudent en tout, car tout est su et évalué pour son intégrité.

Le 20 juillet, 15h30. Réunion extraordinaire du Comité de Fondation Promesses/Séminaire Vie Chrétienne

Partage de tous les points positifs et négatifs de nos impressions. La conversation devient forte, profonde. Chez certaines, les larmes coulent encore en racontant ce qu’elles ont vu et perçu. Dans l’immédiat, il a été décidé que

  1. Nous irons une fois par mois nourrir ces 550 personnes (détenus et gardes). Département Valérie Tchapmou et son équipe

Nous leur apporterons du savon rouge et de la chaux vive pour les sanitaires.

Nous apporterons aux gardes un petit quelque chose de notre coeur pour les avoir avec nous, dans la foi qu’ils vont comprendre ce que Dieu nous met sur le cœur.

  1. Nous allons contacter des médecins et infirmières volontaires pour aller à tour soigner cette population gratuitement et des pharmaciens chrétiens pour les besoins de médicaments de base. Rien que là, il y a « du pain sur la planche ».
  2. Trois fois par mois, un délégué du comité ira là-bas pour les besoins spirituels : deux femmes, deux hommes alternativement.
  3. En septembre, nous intéresserons l’école de théologie de… où le pasteur Achu étudie, pour que des étudiants aillent évangéliser la 4ème semaine ; l’école se trouve à mi-chemin.
  4. 4 des sept budgets provisoires pour les réparations et améliorations de la prison nous sont parvenus. Il y a encore beaucoup de détails à préciser, mais nous avons au moins une petite esquisse des travaux à faire. Ce sera coûteux. (voir Estimation des travaux)
  5. Nous voulons faire pression (gentiment) sur la cour de Monatele d’accélérer les évaluations sur les prévenus dans le but de réduire la population de la prison de deux cents personnes pour commencer, car avec tous ces gens, les réparations ne seront pas possibles avec la responsabilité d’assurer la sécurité. Il se trouve que l’avocat de Fondation Promesses est un « fils » de Monatele, un chrétien. Cela donnera confiance, et mettra aussi quelque pression sur la cour. Notre avocat va être le vérificateur juridique et financier de tout le projet.
  6. Nous allons publier un rapport complet sur notre visite avec photos et estimations, et le joindre à celui du régisseur, pour que les deux choses arrivent sur le bureau de l’administration supérieure des prisons dans les plus brefs délais.
  7. Nous allons publier un rapport pour tous ceux qui sont intéressés à participer à cet immense défi de remise en ordre de la prison : commerces, privés, églises, etc. Nous ferons aussi un petit dépliant invitant l’intérêt et la commande du rapport, ainsi ce sera plus économique.
  8. Nous irons chercher notre technicien audio-visuel pour préparer un DVD avec les photos que nous allons accompagner d’un commentaire enregistré.
  9. Le projet va faire partie de notre site internet lorsqu’il sera prêt.
  10. En dernier lieu et si nécessaire, avec la permission du régisseur aussi, nous inviterons la presse.
  11. A long terme, nous étudierons comment exploiter un terrain de dix hectares par un agriculteur local sous surveillance pour nourrir la prison. Nous avons dans le comité un ingénieur agronome qui s’occupera de ce projet. Ce terrain est situé à 23 km de l’institution.

Nous savons pour sûr que ce défi va non seulement ouvrir toutes les prisons du pays à l’évangile, mais qu’il va ouvrir les portes pour les séminaires Vie Chrétienne partout dans les églises aussi. L’obéissance aux principes de la Vie Chrétienne établis par le Seigneur illustre et confirme le séminaire que nous enseignons. Jamais nous n’aurions rêvé que l’enseignement de ce cours prenne cette tournure.

« Va, et toi fais de même ! »  Luc 10 :37

Une discipline de fer

Tout ce qui se fera sera évalué et devra être approuvé par le régisseur de la prison et notre avocat, car nous respectons la hiérarchie de l’autorité comme le Seigneur nous l’indique. La gérance des finances de Fondation Promesses est aussi dans les mains de cet avocat qui sera très dur, car il exige le respect absolu des lois et des budgets.

Le comité s’est mis volontairement dans ce mode d’opération par respect pour la confiance de tous ceux qui nous soutiennent et ressentent que là est leur responsabilité devant Dieu. Le paradigme africain traditionnel ne s’applique pas du tout à la gestion de Fondation Promesses/Séminaire Vie Chrétienne, au contraire. Le Seigneur ouvrira les portes des cœurs pour Lui.

 

 

 

Une Urgence Humanitaire 07/2012

Prison de Monatélé – Cameroun

UNE URGENCE HUMANITAIRE : La réalité en un coup d’œil…

Entrée de la Prison Principale de Monatélé

Entrée de la Prison Principale de Monatélé

La porte vers le désespoir à petit feu

 

Localité :             A 84 km de Yaoundé ; bonne route ; à 2.5 km du centre de Monatele, dans la jungle.

Nourriture :       une tasse de riz, de sorgho, ou de maïs cuit à l’eau  par jour, par personne (CFA 29)

Eau :                     Une petite amenée d’eau polluée pour 530 personnes, sporadique parfois.

Hygiène :            2 toilettes turques pour 500 hommes et 1 pour 30 femmes ; pas de latrines, pas d’égout.

Il n’y a pas assez d’eau pour que le détenu se lave, ne serait-ce qu’une  fois par jour.

Pour 500 hommes : une à deux heures d’attente…

Infirmerie :        Aucun personnel médical formé ; aucune ressource pour fractures, abcès, blessures, et maladies infectieuses, maladies de la peau, etc. (CFA 3)

   

Dortoirs :            Plus de cent personnes dans un espace pour trente, verouillé de 18h jusqu’à 7h00, sans eau, sans toilette ; températures intérieure, 40°C et plus.

Etage supérieur ; autant d’hommes dorment à l’étage Inférieur sur des planches ou à même le sol.

Etat des lieux : En ruine, malsain ; les toits coulent sur une poutraison pourrie ; vermine partout. Aucun subside pour désinfectants et produits de nettoyage. Aucun plan officiel pour  l’amélioration des lieux.

 

Occupation :      Sur-occupation de plus de 350%.

Ressources :      Aucune, hormis de ce que le gouvernement parle et promet d’envoyer.

Etat d’âme :       Découragement chronique, tant du staff impuissant que des détenus qui pourrissent lentement.

 

Projets d’améliorations :

Nourriture :       Doubler les rations ; ajouter sel et graisse végétale ;  protéines trois fois par semaine.

Eau :                     Creuser un puits pouvant fournir 15,000 litres d’eau par jour, avec château d’eau de huit milles litres, exclusivement pour la prison.

Hygiène :            Construire hors murs une salle de bain par dortoir (7 dortoirs), avec 4 toilettes turques sur fosse sceptique dans chaque, ou égout vers une fosse sceptique unique. Creuser les latrines (3 mètres de profondeur) avec ventilation passive (sans mouches) et clapets extérieurs pour saupoudrer avec de la chaux vive périodiquement. Dans chaque salle de bain, construire une longue fontaine centrale avec tuyau percé sur toute la longueur. Un autre tuyau percé plus finement pour douches dans toute la longueur. Evacuation des eaux par le sol dans conduite jusqu’au champ de maïs avoisinant. Connecté au château d’eau, un réservoir de 200 litres sur le mur porteur de chaque salle de bain avec robinet pour le bassin ou les douches. Bouches d’aération dans les toits pour éliminer la condensation.

Infirmerie :        Arranger des équipes médicales « pro Bono » et les contributions de plusieurs pharmacies pour soigner infections, blessures, fractures, etc. pour remèdes, pansements, etc. Visites médicales une à deux fois par mois. Connecter avec des ONG qui pourvoient un certain montant de médicaments à bas prix ou gratuitement. Equiper l’infirmerie. Former parmi les gardes des infirmiers de première urgence.

Dortoirs :            Nouveaux toits sur nouvelles poutraisons. Pourvoir des bouches d’aération dans les toits. Agrandir les deux petites fenêtres grillagées pour permettre une meilleure ventilation. Faire en sorte que tous les détenus dorment sur un plancher sec et non sur la terre. Planifier l’accès aux toilettes turques pendant la nuit, et une source d’eau non polluée.

Pourvoir produits de nettoyage contre la vermine, pour laver le linge, les couvertures, décrasser les dortoirs de fond en comble, les repeindre, et les aménager.

Etat généraux :  Bétonner la court intérieure ; la protéger avec un toit surélevé pourvoyant de l’ombre et protection de la pluie. Creuser le drainage rempli de concassé pour l’écoulement de l’eau. Réparer escaliers et toutes sortes d’affaissements. Structurer les choses pour faciliter l’hygiène des lieux. 2 à 3 amenées d’eau pour nettoyage général.

Adolescents :    Construire une nouvelle unité pour eux, car ils sont enfermés avec les criminels endurcis.

Occupation :      Limiter le nombre de détenus à 300.

Ressources :       Etudier la rentabilité du terrain de 10 ha à 23 km de Monatele. Investissement dans les outils nécessaires, le véhicule (mini-bus), les semences, insecticides, etc.

Faire connaître les besoins de la prison et chercher les fonds nécessaires pour chaque projet.

Veiller à l’entretien de toute l’infrastructure.

Etat d’âme :       Renforcer par des projets communautaires spirituels chrétiens qui unissent les détenus autour du message de la Bible. Séminaire Vie Chrétienne une fois par an et suivis. Donner du travail aux détenu(e)s. Préparation mentale et morale pour la réinsertion. Divers cours et apprentissages.

Voici le 1/10ème de la population carcérale

 

 

 

L’amour

 » Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront: Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous vêtu? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. »

                          Matthieu 25 : 35 – 41

Visite de sensibilisation Prison Principale de Bafang 9/07/2018
Inauguration de la médiathèque ARCHE DE NOE le 26/05/2018 à Yaoundé – 1
Inauguration de la médiathèque ARCHE DE NOE le 26/05/2018 à Yaoundé – 2
Inauguration de la médiathèque ARCHE DE NOE le 26/05/2018 à Yaoundé – 3
Inauguration de la médiathèque ARCHE DE NOE le 26/05/2018 à Yaoundé – 4
Inauguration de la médiathèque ARCHE DE NOE le 26/05/2018 à Yaoundé – 5
Assemblée Générale du 30 Avril 2018
Visite évangélique à la Prison Principale de Monatélé 21/04/2018
Visite évangélique à la Prison Principale de Monatélé 21/04/2018 Suite1
Visite évangélique à la Prison Principale de Monatélé 21/04/2018 Suite2
Visite évangélique à la Prison Principale de Monatélé 21/04/2018 Suite3
Visite évangélique à la Prison Principale de Monatélé 21/04/2018 Suite4
Visite évangélique à la Prison Principale de Monatélé 20/07/2013
Prison Centrale de Yaoundé : Remise des diplômes aux détenus 3/08/2013
Bibliothèque de Messa : Déclaration d’ouverture
Bibliothèque de Messa : Eclairages de Président de la Fondation Promesses
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